Biographie - certaines époques importantes
Sa jeunesse à l'atelier de Verrochio
Dès 1469, à l'âge de 17 ans, Léonard entre comme apprenti à l'atelier de Andrea del Verrochio à Florence. Il aura ainsi la chance d'étudier l'art dans l'un des meilleurs ateliers de son époque. Il y recevra une formation pluridisciplinaire et y côtoiera de nombreux artistes tels que Sandro Botticelli, Le Pérugin et Domenico Ghirlandaio.
Sa formation comprendra notamment des bases de forgeron, d'orfèvre (artisan des métaux précieux), de peintre, de sculpteur et de fondeur, de chimiste. Il y apprend également le travail du cuir et du plâtre ainsi que des notions de mécaniques et de menuiserie. Il participe, dans un premier temps, au nettoyage des pinceaux et des outils, mais, après quelques mois, il sera impliqué à des oeuvres communes. En effet, à l'époque, il était très fréquent qu'un maître demande à ses apprentis de terminer une toile ou d'en exécuter une partie de moindre importance. (ex: Le baptême du Christ) En plus de cette formation axée sur les arts, il recevra quelques notions d'algorithmique et de mathématiques.
En 1472, il est admis dans la très importante guilde de St-Luc qui regroupe des artistes et des médecins de l'époque. C'est d'ailleurs à cette époque (1473) qu'il y dessina Le Paysage, sa première oeuvre connue. Il peindra par la suite des oeuvres reconnues telles l'Annonciation. C'est aussi à cette période de sa vie qu'il commence à travailler et à améliorer la technique du Sfumato.
Le père de Léonard lui installe son premier atelier au cours de la même époque. Il peindra d'autres toiles, mais il se considère comme un ingénieur puisqu'il propose de soulever une église sans l'endommager pour la rénover.
Il quitte l'atelier de Verrochio à 26 ans.
Sa formation comprendra notamment des bases de forgeron, d'orfèvre (artisan des métaux précieux), de peintre, de sculpteur et de fondeur, de chimiste. Il y apprend également le travail du cuir et du plâtre ainsi que des notions de mécaniques et de menuiserie. Il participe, dans un premier temps, au nettoyage des pinceaux et des outils, mais, après quelques mois, il sera impliqué à des oeuvres communes. En effet, à l'époque, il était très fréquent qu'un maître demande à ses apprentis de terminer une toile ou d'en exécuter une partie de moindre importance. (ex: Le baptême du Christ) En plus de cette formation axée sur les arts, il recevra quelques notions d'algorithmique et de mathématiques.
En 1472, il est admis dans la très importante guilde de St-Luc qui regroupe des artistes et des médecins de l'époque. C'est d'ailleurs à cette époque (1473) qu'il y dessina Le Paysage, sa première oeuvre connue. Il peindra par la suite des oeuvres reconnues telles l'Annonciation. C'est aussi à cette période de sa vie qu'il commence à travailler et à améliorer la technique du Sfumato.
Le père de Léonard lui installe son premier atelier au cours de la même époque. Il peindra d'autres toiles, mais il se considère comme un ingénieur puisqu'il propose de soulever une église sans l'endommager pour la rénover.
Il quitte l'atelier de Verrochio à 26 ans.
Chez Ludovic SforzaEn 1481, il commence la toile de L'Adoration des mages, qu'il ne terminera jamais. À cette époque, il se voit refuser le contrat de la chapelle Sixtine qui est octroyé à Michel Ange. Probablement par orgueil et en raison du climat philosophique peu favorable, il décide de partir pour Milan, ville plus académique et davantage centrée sur l'empirisme.
Aidé par son ami Laurent de Médicis, il écrit une lettre à Ludovic Sforza pour se vanter de ses talents d'ingénieur et de peintre. Ce dernier l'engage à titre de "Apelle Florentin" (grand peintre) et d'ingénieur (ingeniarius ducalis). Il est chargé d'organiser les grandes fêtes et de concevoir des décors magnifiques et des machines de théâtre. Il fait également plusieurs portrait des gens de la cour de Milan. Il est notamment responsable de la conception du dôme de la cathédrale de Milan et concevra une sculpture équestre de plus de 7m de hauteur! Cette statue ne verra malheureusement jamais le jour, le bronze nécessaire étant indisponible. Vers 1490, il s'initie à l'art militaire et améliore des inventions déjà existantes telles l'horloge et la grue. Il travaille également sur un métier à tisser "automatique". Il fera également ses début en tant qu'urbaniste en proposant sa vision de cités idéales. Il fonde également, à cette époque, sa propre académie et y enseigne quelques années. La Cène est issue de cette période de la vie de Léonard. Lorsque Louis XII de France prend Milan, Léonard s'enfuit, en 1499. |
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Une série de déplacements...
Homme de Vitruve
En 1499, engagé comme architecte et ingénieur militaire à Venise, il conçoit le scaphandre à casque, qui n'a cependant jamais fonctionné. Pour défendre la ville, probablement contre les Turcs, il invente un système de forteresses amovibles pouvant être déplacées pour adapter les défenses. Peu de temps après, de retour à Florence, il étudie les cours d'eau et propose un système d'écluse pour l'Isonzo.
En 1500, à Florence, avec son ami Luca Pacioli, il commence à s'intéresser de plus en plus aux mathématiques. Il s'intéresse à la divine proportion et au nombre d'or et illustre un ouvrage de Pacioli sur la question. Il s'intéresse alors aux formes nouvelles et "invente" le rhombicuboctaèdre, qu'il illustre. À cette époque, on a même dit de lui qu'il était désormais incapable de peindre en raison de son obsession pour cette discipline. Léonard dessine à ce moment le renommé Homme de Vitruve. Léonard défendra d'ailleurs une grande partie de sa vie que la science, pour être nommée ainsi, se doit d'être mathématique.
En 1502, appelé par César Borgia, fils du Pape Alexandre VI, à titre d'ingénieur militaire. Pour le compte du fils Borgia, il inspectera les forteresses et les territoires nouvellement conquis et dessina quelques cartes particulièrement magnifiques. Il écrivit beaucoup à cette époque et de nombreux carnets en témoignent. Il rencontre Nicolas Machiavel à cette époque, homme politique et penseur de l'époque. Michel-Ange et Raphaël accaparent cependant toute la scène artistique et Léonard ne recevra pas beaucoup de grands projets, à cette époque.
Vers 1503, il retourne à Florence et participe à un projet de fresque avec Michel-Ange. Il y crée le chef-d'oeuvre La bataille d'Anghiari. Qui reste, à ce jour, le tableau le plus remarquable et le plus achevé de l'artiste. Il fera, à cette époque, de nombreuses recherches portant sur l'hydraulique et proposera une déviation de l'Arno pour rendre possible la navigation entre Florence et la mer.
En 1504, de retour à Milan, il réalisera de nombreuses études anatomiques. Ces études lui permettent notamment de commencer le tableau de La Joconde, son tableau le plus connu. L'année suivante, il étudie le vol des oiseaux et établit plus précisément ce qui deviendra beaucoup plus tard la démarche scientifique. En effet, Léonard observe, expérimente et reconstruit suite aux résultats de ses expériences. On lui attribue souvent le titre de père de la démarche scientifique.
À partir de 1508. il approfondira beaucoup de ses recherches en sciences pures. Il le fera d'ailleurs au détriment de son art qui prendra alors une position secondaire. Il étudie l'anatomie des oiseaux et des humains, l'érosion des la roche par l'eau, les fossiles et la luminosité de la Lune (due, selon lui, à un océan recouvrant notre satellite naturel).
À Rome, en 1513, au service de Julien de Médicis, frère du Pape Léon IX, il étudiera et expérimentera sur l'hydraulique. Il assainit les marais pontins, perfectionne sa double excavatrice et produit quelques travaux toujours en lien avec cette discipline.
En 1515, François 1er, l'invite à séjourner au Clos-Lucé, il y meurt en 1519.
En 1500, à Florence, avec son ami Luca Pacioli, il commence à s'intéresser de plus en plus aux mathématiques. Il s'intéresse à la divine proportion et au nombre d'or et illustre un ouvrage de Pacioli sur la question. Il s'intéresse alors aux formes nouvelles et "invente" le rhombicuboctaèdre, qu'il illustre. À cette époque, on a même dit de lui qu'il était désormais incapable de peindre en raison de son obsession pour cette discipline. Léonard dessine à ce moment le renommé Homme de Vitruve. Léonard défendra d'ailleurs une grande partie de sa vie que la science, pour être nommée ainsi, se doit d'être mathématique.
En 1502, appelé par César Borgia, fils du Pape Alexandre VI, à titre d'ingénieur militaire. Pour le compte du fils Borgia, il inspectera les forteresses et les territoires nouvellement conquis et dessina quelques cartes particulièrement magnifiques. Il écrivit beaucoup à cette époque et de nombreux carnets en témoignent. Il rencontre Nicolas Machiavel à cette époque, homme politique et penseur de l'époque. Michel-Ange et Raphaël accaparent cependant toute la scène artistique et Léonard ne recevra pas beaucoup de grands projets, à cette époque.
Vers 1503, il retourne à Florence et participe à un projet de fresque avec Michel-Ange. Il y crée le chef-d'oeuvre La bataille d'Anghiari. Qui reste, à ce jour, le tableau le plus remarquable et le plus achevé de l'artiste. Il fera, à cette époque, de nombreuses recherches portant sur l'hydraulique et proposera une déviation de l'Arno pour rendre possible la navigation entre Florence et la mer.
En 1504, de retour à Milan, il réalisera de nombreuses études anatomiques. Ces études lui permettent notamment de commencer le tableau de La Joconde, son tableau le plus connu. L'année suivante, il étudie le vol des oiseaux et établit plus précisément ce qui deviendra beaucoup plus tard la démarche scientifique. En effet, Léonard observe, expérimente et reconstruit suite aux résultats de ses expériences. On lui attribue souvent le titre de père de la démarche scientifique.
À partir de 1508. il approfondira beaucoup de ses recherches en sciences pures. Il le fera d'ailleurs au détriment de son art qui prendra alors une position secondaire. Il étudie l'anatomie des oiseaux et des humains, l'érosion des la roche par l'eau, les fossiles et la luminosité de la Lune (due, selon lui, à un océan recouvrant notre satellite naturel).
À Rome, en 1513, au service de Julien de Médicis, frère du Pape Léon IX, il étudiera et expérimentera sur l'hydraulique. Il assainit les marais pontins, perfectionne sa double excavatrice et produit quelques travaux toujours en lien avec cette discipline.
En 1515, François 1er, l'invite à séjourner au Clos-Lucé, il y meurt en 1519.
Biographie réalisée à l'aide des références suivantes: